Dans le domaine du tourisme, la France est une puissance de poids. En raison des ses monuments, musées, des ses sites archéologiques, de son patrimoine, de sa culture et de ses festivals, aux cotés de ses autres atouts tels que ses montagnes, ses plages, ses petits villages de caractères, ses paysages et son art de vivre, le tourisme constitue son fort potentiel. Et tous ces atouts font d’elle la place enviable de première destination touristique dans le monde en nombre de visiteurs. Mais que devient cette industrie après la crise du covid-19 ?
Le développement du tourisme de proximité comme solution de sortie de crise
Après la crise du virus, le développement d’un tourisme de proximité, local et durable pourrait bénéficier d’un regain. Dès la sortie de crise le tourisme de proximité se voit renforcer, et ceci profite énormément aux vacanciers limités par le budget. Alors que le confinement a été assez bien vécu par une partie de la population, soit isolée, soit en famille, le déconfinement pour sa part est encore très mal vécu par certains. Il y a certains qui sont incapables aujourd’hui de reprendre le cours normal de leur quotidien. Pourtant autorisés à sortir et profiter des vacances, certains ont encore le syndrome de la cabane. Ils auront du mal à affronter des départs en vacances dans la foule des gares, des séjours et départs pour les aéroports. Conséquences, la mobilité aérienne et automobile sont en pleine chute. Notamment les transports en commun. Nombreux sont également ces sites touristiques qui sont déserts.
Le covid-mettra-t-il fin au tourisme de masse ?
Dans l’immédiat, l’épidémie du covid-19 a assez d’impacte sur l’industrie du tourisme. Avec le flux de constant de visiteurs auquel était habituellement soumis, le tourisme en France, une perte d’environ 1 milliard d’euros par mois est enregistrée, avec la crise du Covid-19. L’annulation des voyages a un impact évident sur la demande de postes dans le secteur. Aussi, avec la fermeture des sites le taux de chômage a grimpé. Et pour revenir à la normale et pour que les activités économiques reprennent, combien de temps faudra-t-il encore ?